Lettres de Résolu au NRDC portant sur sa dernière tentative de désinformation

Lettres de Résolu au NRDC portant sur sa dernière tentative de désinformation

Le Natural Resources Defense Council (NRDC) mène depuis plusieurs années une campagne de désinformation au sujet des pratiques forestières du Canada. Les dirigeants et le personnel de cet organisme ignorent les communautés de Premières Nations, les maires, les syndicats et d’autres représentants des collectivités boréales qui ont exprimé leurs préoccupations en déplorant que ces affirmations trompeuses « dénigrent le travail d’aménagement forestier durable au Canada et causent de graves préjudices aux économies locales, aux collectivités et aux personnes qui vivent et travaillent dans la région boréale ». Ils font aussi abstraction des inquiétudes des associations qui représentent la vaste majorité des employeurs forestiers au Québec et en Ontario.

Greenpeace omet de présenter les documents requis par la Cour au Canada

Dans le cadre du litige engagé avec Greenpeace au Canada, la Cour a ordonné à juste titre aux deux parties de communiquer leur preuve documentaire au plus tard le 15 décembre. Au cours de ce processus, les deux parties doivent échanger les documents se rapportant au litige. Résolu a remis son affidavit de documents composé de plus de 20 000 documents. Greenpeace ne s’est pas conformée à l’ordonnance de la cour et n’a communiqué aucune preuve documentaire.

Greenpeace a recours depuis plusieurs années à des manœuvres juridiques visant à repousser les échéances imposées par la Cour et à éviter la communication de la preuve. Voilà qu’aujourd’hui elle se soustrait tout simplement à l’échéance fixée par la Cour. Comme nous l’avons maintes fois constaté, Greenpeace refuse constamment d’assumer la responsabilité de ses actes préjudiciables. Cette fois, elle élude la responsabilité imposée par la Cour de présenter les documents essentiels à cette cause.

Les innombrables motions de Greenpeace, les retards de procédure qu’elle a causés ainsi que sa non-conformité à l’ordonnance de la Cour de communiquer sa preuve documentaire suscitent de sérieuses questions sur sa crédibilité et sa légitimité. Mais qu’est-ce que Greenpeace tente de dissimuler au juste?

Le fait que Greenpeace n’obéisse pas à la Cour dans cette cause est symptomatique de sa réticence générale à satisfaire quiconque exige d’elle des réponses ou des comptes. Depuis des années, Greenpeace montre son indifférence à l’égard des collectivités boréales qui ont exprimé leurs préoccupations quant au tort causé par ses campagnes contre l’exploitation forestière. Les Premières Nations, les dirigeants syndicaux et les leaders des collectivités boréales ont tous tendu la main à Greenpeace, qui les a ignorés.

Lors d’une récente conférence de presse, des représentants des collectivités de tout le nord de l’Ontario – dont ceux des Premières Nations ainsi que des maires et des dirigeants syndicaux – ont réclamé, contrariés, que les activistes cessent de dénaturer les faits au sujet des pratiques forestières canadiennes. Les collectivités boréales dépendent de la foresterie et considèrent que la forêt fournit une ressource durable et renouvelable. Leurs leaders comprennent également que les décisions touchant les politiques d’aménagement forestier dans la région boréale doivent se fonder sur des données scientifiques éprouvées ainsi que sur les incidences possibles pour les gens vaillants qui y travaillent et y vivent. Les politiques ne devraient pas s’appuyer sur les exigences irresponsables et intenables de groupes d’activistes mal informés comme Greenpeace, dont les propositions menacent l’avenir de ces collectivités.

Des leaders tels que Wendy Landry, maire de la municipalité de Shuniah et membre de la Première Nation de Red Rock, reconnaissent que les réclamations de groupes d’activistes comme Greenpeace et ses alliés s’appuient sur de l’information erronée :  

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Dave Canfield, maire de Kenora, qui a travaillé dans le secteur forestier, a exprimé sa frustration de se faire dire par les activistes contre l’exploitation forestière ce qui est le mieux pour sa collectivité :

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La foresterie est un secteur essentiel de l’Ontario ainsi que de l’économie canadienne en général, comme le fait remarquer Bill Murnighan, directeur de la recherche chez Unifor :

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Tandis que les activistes contre l’exploitation forestière cherchent à remplir leurs coffres et collectent des fonds au moyen de campagnes de désinformation, le gagne-pain de ceux qui vivent et travaillent dans les collectivités boréales est en jeu. Alan Spacek, maire de la ville de Kapuskasing, est conscient de la menace :

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Le secteur de la foresterie est aussi l’employeur le plus important au sein des Premières Nations canadiennes. Celles-ci, comme l’explique Ed Wawia, chef de la Première Nation Red Rock, sont inquiètes des répercussions de la désinformation faite par les activistes dans leurs collectivités :

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Toutefois, les groupes contre l’exploitation forestière comme Greenpeace continuent de faire fi des préoccupations des collectivités boréales pour promouvoir leur propre programme. Lorsque ces collectivités tendent la main à Greenpeace et à ses alliés, elles sont ignorées.

Ce sont ceux qui vivent et travaillent dans la région boréale qui connaissent le mieux la réalité sur le terrain. Ils savent que la forêt boréale canadienne est loin d’être en danger et ils souhaitent que les politiques forestières soient basées sur de solides fondements scientifiques plutôt que sur la peur. Mais surtout, ils veulent s’assurer que la forêt boréale demeure vigoureuse et soutienne leurs collectivités pour des générations à venir.

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Un nouveau rapport confirme les pratiques solides du Canada en matière d’aménagement forestier

MISE À JOUR 9/14/17 : Le NRDC a présenté d’autres arguments erronés et non fondés au sujet de la position de Résolu sur l’aménagement forestier durable. Dans le dernier billet publié sur son blogue, le NRDC affirme que le gouvernement du Canada devrait en faire plus pour protéger la forêt boréale, alors qu’il y a abondance de preuves, dont le rapport dont il est question ci-dessous, indiquant que les règlements forestiers en vigueur au Canada sont parmi les plus rigoureux au monde.

De plus et contrairement à ce que l’organisme prétend, nous appuyons sans réserve les politiques de l’APFC. D’ailleurs, la Société est un leader mondialement reconnu dans le domaine de l’intendance environnementale et en raison des pratiques responsables qu’elle met en œuvre dans la région boréale, un fait que le billet omet de mentionner. 

Il s’agit de sérieuses lacunes qui exigent de la substance et des nuances, ce qui n’est malheureusement pas le cas ici. Depuis des mois, Rhea Suh et Anthony Swift, les dirigeants du NRDC, refusent de donner suite aux invitations des résidents de la forêt boréale à visiter la région afin de discuter de l’impact réel qu’ont les campagnes irresponsables des activistes sur leur collectivité. 

La nouvelle « experte boréale » qui travaille dans les bureaux du NRDC à Washington, D.C. aura-t-elle l’intégrité nécessaire pour venir sur place écouter les collectivités qu’elle tente d’influencer à distance? On pourrait en douter.  

Mise à jour de notre réponse précédente au NRDC :

Nous avons déjà exposé la tentative intellectuellement malhonnête du Natural Resources Defense Council (NRDC) de discréditer les études qui démontrent que les ressources forestières du Canada font partie des mieux réglementées et des mieux gérées au monde. Un nouveau rapport de NEPCon (produit avec le soutien du Forest Stewardship Council®) confirme que les affirmations du NRDC sont trompeuses et irresponsables.[1] NEPCon est un organisme international sans but lucratif bien connu qui mène des audits de certification selon les normes du FSC et du PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification).

Bien que le NRDC ne mentionne jamais les taux de conformité, l’organisme prétend que bien que les politiques d’aménagement forestier du Canada soient rigoureuses, rien ne prouve que « les règles sont véritablement mises en application et respectées sur le terrain ».[2] Mais après avoir consulté un certain nombre de sources fiables et mené sa propre évaluation des pratiques canadiennes d’aménagement forestier et de récolte, le rapport de NEPCon conclut ainsi :

« Le Canada dispose d’un solide système de procédures qui garantissent que ses forêts sont gérées dans l’intérêt du public. Plusieurs rapports et études ont confirmé que les politiques et pratiques d’aménagement forestier du Canada sont parmi les plus rigoureuses au monde. » (traduction libre)

Le rapport de NEPCon cite de nombreux groupes de certification et de développement durable, y compris le World Business Council for Sustainable Development (Conseil mondial des affaires pour le développement durable) et le World Resources Institute (Institut des ressources mondiales), qui estiment que le Canada a la plus faible prévalence de sources d’approvisionnement douteuses et de corruption au monde, de même qu’un faible risque de récolte illégale. De plus, la Banque mondiale compte le Canada parmi les 10 meilleurs pays au monde pour ce qui est du respect de la primauté du droit.

Quant aux politiques qui régissent les travaux de récolte au Canada et au respect des règles, le rapport conclut que « les lois sont respectées » et que « les cas d’infraction à des lois ou à des règlements font l’objet d’un suivi efficace grâce à des mesures préventives prises par des autorités ou des entités compétentes ». Le rapport en vient à la même conclusion quand il s’agit de la protection des espèces, « de la protection de sites ayant une importance sociale et écologique », et du respect des règlements sur l’environnement et des exigences en matière de santé et de sécurité, de commerce et de transport.

Cela fait maintenant 10 mois que des communautés boréales, des dirigeants syndicaux et des groupes commerciaux se sont adressés en toute bonne foi à Rhea Suh, directrice du NRDC, pour poser des questions et partager des préoccupations qui, selon les prétentions du NRDC, ne représentaient pas la réalité sur le terrain dans la forêt boréale. Ils n’ont toujours pas reçu la visite des dirigeants du NRDC ni même la courtoisie d’un appel téléphonique.

Les affirmations sans fondement du NRDC font du tort aux centaines de milliers de travailleurs forestiers canadiens qui s’engagent à adopter des pratiques responsables.  

 

[1] https://www.nepcon.org/sites/default/files/library/2018-12/NEPCon-TIMBER-Canada-Risk-Assessment-EN-V1.1.pdf

[2] https://www.nrdc.org/experts/anthony-swift/spinning-green-stumps-speak-louder-words-page

Les collectivités de la boréales méritent des réponses de Greenpeace

À l’occasion de récentes sorties publiques ainsi que dans une série en ligne intitulée « 10 questions », Greenpeace a fait preuve d’une bonne volonté inhabituelle de répondre aux interrogations portant sur son comportement. 

Pourquoi inhabituelle? Parce que depuis maintenant plusieurs années, Greenpeace ignorait systématiquement les milliers de parties prenantes de la région boréale qui la suppliaient de cesser ses attaques contre la foresterie responsable. Les collectivités des Premières Nations, les citoyens, travailleurs, maires et autres leaders des collectivités locales ont écrit et téléphoné à Greenpeace, ont manifesté et se sont exprimés en ligne.  Leurs appels n’a suscité absolument aucune réaction.

 
 

Dans une récente déclaration publique, Greenpeace a reconnu avoir causé des dommages : « Nous sommes troublés par les récentes pertes d’emplois (...) dans l’industrie forestière, qui affectent des travailleurs et leur famille. » Et après avoir ignoré depuis des années les parties prenantes de la région boréale, Greenpeace se déclare maintenant prête à les écouter : « Nous savons que les femmes et les hommes de l’industrie forestière doivent être à la table de discussion [et] nous souhaitons parler aux travailleurs, qui connaissent le mieux les conditions sur le terrain. »

Dans l’intervalle, Greenpeace défend publiquement ses attaques nuisibles en invoquant la liberté d’expression. Mais cet argument de Greenpeace ne cadre pas avec ses propres déclarations sur le sujet : « La liberté d’expression est assortie d’une responsabilité – fondée sur l’honnêteté et la transparence. La liberté d’expression ne s’applique pas à la désinformation ni à propagande. »[1]

La longue liste de proclamations contradictoires de Greenpeace soulève des questions évidentes :

Si Greenpeace prône la transparence, alors pourquoi ne rencontre-t-elle pas les collectivités locales?[2]

Si Greenpeace est contre la désinformation, alors pourquoi soutient-elle que ses accusations sont des « énoncés non vérifiables d’opinions subjectives » qui « ne respectent ni la littéralité ni la précision scientifique »?[3]

Si Greenpeace sait que ses attaques nuisent aux collectivités boréales, pourquoi ne rappelle-t-elle pas les citoyens qui ont communiqué avec elle ou ne les rencontre-t-elle pas en personne?[4]

Voilà des questions légitimes qui méritent des explications.

C’est pourquoi nous utiliserons dorénavant le mot-clic #QuestionGreenpeace quand des interrogations de bonne foi de ce genre seront soulevées dans le débat public.

Il est temps que le public découvre si Greenpeace est véritablement attachée à la transparence.

Voici quelques micromessages qui nous serviront à lancer la discussion :

Pourquoi @Greenpeace a-t-elle ignoré tant de gens des collectivités boréales touchés par sa campagne? #QuestionGreenpeace

Pourquoi Greenpeace n’a-t-elle pas répondu aux milliers de citoyens ayant protesté à Saint-Félicien contre ses attaques?#QuestionGreenpeace

Si elle a tant de respect pour les travailleurs, @Greenpeace viendra-t-elle les rencontrer dans la région boréale? #QuestionGreenpeace

 
 
 

Les syndicats demandent des comptes à Greenpeace sur les emplois perdus et son indifférence

Les syndicats représentant les travailleurs de tout le Québec se sont prononcés avec éloquence hier sur les dommages économiques et les emplois menacés attribuables aux attaques irresponsables de Greenpeace, qui n’est pas disposée à entrer en contact avec les collectivités visées.  

Dans un communiqué conjoint, la Confédération des syndicats nationaux s’est dite désolée de l’approche utilisée par Greenpeace. À la conférence de presse, la Confédération représentait le Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma, le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean et la Fédération de l’industrie manufacturière. Chacun des syndicats a dénoncé la campagne de désinformation de Greenpeace sur la forêt boréale et décrié l’indifférence répétée de l’organisation devant les tentatives de dialogue des collectivités qui subissent les préjudices de cette situation.

Dans une déclaration publique datant de quelques semaines, Greenpeace avait admis que les dommages étaient bien réels et se poursuivaient. « Nous sommes troublés par les pertes d’emplois (…) dans l’industrie forestière, qui affectent des travailleurs et leur famille. Nous savons que les femmes et les hommes de l’industrie forestière doivent être à la table de discussion (…) et nous souhaitons parler aux travailleurs, qui connaissent le mieux les conditions sur le terrain. »

Ces « travailleurs qui connaissent le mieux les conditions sur le terrain » savent très bien que la forêt boréale n’est absolument pas en danger, que le taux de déforestation au Canada est presque nul et que moins de 0,2 % de la forêt boréale canadienne est récoltée annuellement – soit une superficie dix fois inférieure à celle perturbée chaque année par des causes naturelles comme les incendies de forêt et les maladies. Ces travailleurs pourraient aussi démontrer que Résolu est un gestionnaire forestier responsable exerçant ses activités avec d’autres entreprises forestières canadiennes dans un cadre hautement réglementé et se conformant à des normes d’aménagement forestier et de chaîne de traçabilité mondialement reconnues.

Les travailleurs forestiers ne défendent pas leurs moyens de subsistance au détriment de l’environnement; le bois est après tout une ressource renouvelable, et l’avenir de nos collectivités dépend de la durabilité des forêts. Ces faits ne cadrent cependant pas avec les propos mensongers de Greenpeace.

Jean-Pierre Lebel, président du Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papiers d’Alma, a réfuté la position de Greenpeace : « La situation est assez critique; je ne pense pas que Greenpeace se soucie des travailleurs de la région dans cette affaire. »  

Mathieu Lafleur, président de la Fédération de l’industrie manufacturière, a ajouté : « Greenpeace doit cesser ses attaques contre les travailleurs. Il pourrait y avoir 280 pertes d’emploi, ce qui serait dévastateur pour les familles. » M. Lafleur a précisé qu’il avait tenté d’entrer en contact avec Greenpeace de façon répétée pour discuter de la situation, sans succès.  

Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean, a quant à lui rappelé le tort causé : « En marge de ce conflit, il y a 280 travailleuses et travailleurs honnêtes et toute une région déjà éprouvée par les compressions de toutes sortes qui risquent d'en payer le fort prix. »  

En outre, les syndicats s’en sont pris aux récentes tentatives d’intimidation de Greenpeace à l’endroit des maisons d’édition. « Nous dénonçons ce boycottage, dont les membres syndicaux seront les premières victimes, a déclaré M. Lebel. Si les clients de Résolu boycottaient le papier d’Alma, la production des deux machines à papier de l’usine s’en trouverait très rapidement et considérablement réduite. Des centaines d’emplois à temps plein bien rémunérés pourraient être perdus. [C’est pourquoi] nous souhaitons faire la lumière sur les incidences négatives des gestes de Greenpeace. »  

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Le fait que Greenpeace ne soit pas disposée à rencontrer les syndicats ni même à dialoguer avec eux constitue une tendance. Depuis des années, plusieurs milliers de citoyens de la région boréale canadienne ont tendu la main à Greenpeace; ils lui ont exprimé leurs préoccupations par téléphone, lettre et publipostage, sur les médias sociaux ainsi qu’à l’occasion de vastes manifestations. Comment Greenpeace a-t-elle réagi à l’avalanche d’appels sincères au sujet du tort réel qu’elle a causé? La réponse est simple : elle les a ignorés.  

Réponse au journal Le Monde 

Le 20 mai 2017, le journal français Le Monde a publié un article rapportant un certain nombre de faits trompeurs qui semblaient avoir été repris sans discernement de publicités de Greenpeace. La journaliste parisienne spécialisée en environnement Patricia Jolly a fait preuve de parti pris en présentant un « rapport » de Greenpeace qui ne contient en fait aucune nouvelle information. Ce document ne fait que remâcher les nombreuses déformations de la réalité et les faussetés dont sont truffées les attaques irresponsables de l’organisation à l’endroit de Résolu depuis des années. 

Nous avons déboulonné chaque accusation formulée dans ce document ou y avons répondu, comme l’indiquent les précisions que nous avons fournies dans ce billet de blogue avant même la parution de l’article dans Le Monde. Et dans chaque cas, nous avons donné une réponse transparente, au vu et au su du public et des multiples parties prenantes de la région boréale. Le résultat? De nombreux organes médiatiques crédibles ayant enquêté sur notre différend avec Greenpeace et ses alliés – du Wall Street Journal au Washington Post en passant par le National Post et l’émission Enquête – ont soulevé des questions quant à l’interprétation des faits erronée de Greenpeace, ses tactiques douteuses, ses motivations profondes, ou tous ces éléments à la fois. 

Nous avons tenté d’entrer en contact avec le rédacteur du journal Le Monde pour qu’il publie notre réponse à son article, mais il n’a pas donné suite à notre demande. Nous vous présentons ici notre réponse intégrale.

 

Tribune libre 
Le Monde

Un article récemment paru dans Le Monde [Un forestier canadien veut « bâillonner » Greenpeace] induit les lecteurs en erreur quant à la nature de notre litige avec Greenpeace, et ne tient pas compte de sa position hypocrite sur la question de la liberté d’expression.

Les offensives de Greenpeace vont bien au-delà de la simple opinion. Comme l’attestent nos documents juridiques déposés en cour, Greenpeace pratique depuis des années une campagne de désinformation publique à propos de nos pratiques forestières – elle usurpe l’identité de nos employés, attaque le site Web de nos clients et harcèle les entreprises avec lesquelles nous traitons, les menaçant entre autres d’une campagne de dénigrement semblable. Voilà les graves infractions qui nous ont obligés à intenter une poursuite en justice.

Lorsque Greenpeace et ses alliés ont été contraints de rendre compte de leurs déclarations en cour, ils ont commencé à changer de discours. Leurs condamnations de nos pratiques forestières « n’ont respecté ni la littéralité ni la précision scientifique », comme ils le concèdent dans les documents juridiques qu’ils ont déposés en cour. Leurs accusations contre Résolu étaient plutôt des « hyperboles », de la « rhétorique enflammée » et des « énoncés d’opinions subjectives non vérifiables » ne devant pas être pris dans « leur sens littéral » ni entraîner leur responsabilité juridique. 

Greenpeace prétend maintenant qu’elle est une martyre de la liberté d’expression. Mais il n’est pas question ici de liberté d’expression. Comme le dit elle-même Greenpeace sur son site Web : « La liberté d’expression ne s’applique pas à la désinformation ni à la propagande ». Bien que nous soyons entièrement d’accord avec cet énoncé, vos lecteurs méritent de savoir que Greenpeace ne semble pas penser qu’il s’applique à sa propre conduite. 

Sincèrement, 
Richard Garneau, président et chef de la direction de Produits forestiers Résolu